lundi 19 septembre 2011

Il sera toujours là !

Dans l'avion qui m'emmenait à Singapour au mois de mai,
 je n'ai pas réalisé tout de suite. A côté de moi  une place vide, personne.
Entre moi (côté hublot), et la personne (côté couloir),
 le siège était inoccupé. Sur le moment ça ne m'a rien fait,
sauf l'envie de pleurer. Mais au retour, de nouveau la place était
vide. Et là j'ai eu une impression de chaleur, pas une vapeur de
femme ménopausée, non, juste cette chaleur que vous ressentez
quand il vous serre dans ses bras, ce sentiment de bonheur paisible,
 de sécurité. Le sentiment que je n'étais pas toute seule à faire ce voyage.
Il était là, à mes côtés... il sera toujours là à mes côtés, maintenant je le sais.
Une dame a dit un jour à propos de son mari disparu,
 "à présent on est tout le temps ensemble, bien plus qu'avant", ça doit être vrai.
 "Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure." Christian Bobin

mercredi 31 août 2011

Un an déjà !

Le 31 août 2010, nous lui disions au revoir. Un an s'est écoulé, et l'absence est toujours aussi douloureuse, pour ne pas dire plus. Je voudrais partager avec vous tous qui l'avez connu, ce merveilleux souvenir,souvenir heureux. C'est "Georges, papa, Bapou, Sucre Gandhi," dans cette vidéo   http://www.youtube.com/watch?v=KNdgbAU2dZA
Ce film a été tourné dans les années 1977-1978, entre amis, on était jeunes, ... et un peu fous. Pour vous qui avez connu Georges (@Sucre Gandhi), ce film fait partie des souvenirs, des beaux souvenirs, avec lesquels il nous est donné de vivre, désormais.


mardi 30 août 2011

Demain un an .....


L'absence...
au début ce n'est rien
Qu'un peu d'eau sur la joue
Un soleil qui s'éteint
Dans un coeur qui se noue
L'absence...
Quelqu'un part en voyage
Quelqu'autre reste là
Les yeux dans les nuages
Cherchant je ne sais quoi
L'absence...
ça vous flanque l'hiver
A la belle saison
Et le coeur à l'envers
Sans rime ni raison
L'absence...
Le temps fait du sur place
Pour mieux vous tourmenter
Et chaque heure qui passe
Semble une éternité
L'absence...
ce sont les oripeaux
De la mélancolie
Qui vous collent à la peau
Comme une maladie
L'absence...
C'est la photographie
Qui vous rappelle un corps
Dont la beauté sans vie
Vous fait plus mal encore
L'absence...
ce sont les mots jetés
A travers les distances
Les baisers avortés
Dans la correspondance
L'absence...
C'est l'envie de mourir
Pour ne plus vivre seul
La ronde aux souvenirs
Qui vous pendent la gueule
L'absence...
c'est l'espoir d'en sortir
Gros comme une montagne
Qui vous ferait bâtir
Des châteaux en Espagne
L'absence...                                                               chanson écrite par Fred De Pauw - 1980




Sucre Gandhi nous quittait, le 31 août 2010, il m'aura fallu un an pour oser reprendre son Blog. Je n'ai pas sa plume, mais je ferai de mon mieux pour transmettre son héritage, et écrire la suite de notre voyage en Indonésie en juin 2008. Maintenant, plus que jamais, je lui dois de poursuivre ce long récit, pour nos trois enfants, et nos six petit enfants, et surtout pour Chloé et Shia parce que c'était ça son but : montrer à Chloé, et maintenant à son petit frère, combien il avait aimé le pays de leur maman.


vendredi 6 novembre 2009

Intro 11/06/2008

Je viens de mettre à jour une partie de cette journée du 11 juin 2008 qui n'en finit pas. Certainement la journée la plus dense. Je voulais en terminer dans l'écriture des souvenirs aujourd'hui, mais je préfère ne pas faire de billets trop longs. Il parait que dans les blogs, les lecteurs fatiguent avant 2000 caractères, j'en suis à près de 3500. D'ailleurs, moi aussi, je fatigue.

Une petite parenthèse. Cette nouvelle orthographe qui m'enlève tous mes accents circonflexes, ça me trouble. Parait, gouter... sans accent, bizarre ! Non ?

Pour continuer ce petit jeu de piste abscons, je vous propose une photo de la "Garden Suite" dans le palace Amanjiwo, la moins couteuse (l'accent a encore disparu). Dans le billet, sur l'image, cliquez pour un agrandissement et rendez-vous compte du cout (sans accent). À demain pour la suite.


samedi 31 octobre 2009

Une journée bizarre !

Au fond, ce fut une journée bizarre !
Je me suis levé fatigué de la veille, trop de travail manuel pour ma vieille carcasse. Je n'ai pas réalisé que la journée était superbe. Je ne me suis pas rendu compte que nous étions à un jour de la Toussaint.
Par tradition, je dépose une fleur sur la tombe de mes parents. J'ai oublié. "Par tradition" me dira Christine... tu avais 364 jours pour le faire à un autre moment. Elle me rappelle sa visite dans un vieux cimetière d’Uccle, à la recherche de la tombe de son père. La concession n'avait pas été renouvelée. Toutes les traces de son papa avaient disparu. Ce jour-là, elle en a fait le deuil.

Quatre jours après l'incinération de mon ami et cette impression de néant lors de la dispersion des cendres, le souvenir de cette prospection dans ce vieux cimetière met les choses en place. L'éternité, elle est dans les empreintes que les autres laissent dans votre mémoire. Le souvenir.

Et à propos de souvenirs, je lis ce billet sur le blog de Coumarine : "La lettre sur le dos". C'était tellement vrai pour moi en cette journée bizarre que j'avais envie de le partager avec vous. Cette dame parle juste.

mardi 27 octobre 2009

Incinération

Il était comme ça : 1m85, 90kg. Une place, un monument. Épicurien ! Il adorait son petit whisky en apéro, me faire goûter sa sauce du coq au vin, raconter des histoires à ses petits enfants, acheter Spirou toutes les semaines et surtout faire à toutes les fêtes la bouffe pour tout le monde. Il adorait ça, un épicurien ! Il est parti ! C'était mon meilleur ami. Pardon, c'est mon meilleur ami !

Ce mardi à 15h, je l'ai vu. Dans une urne de cendres dispersées au cimetière de Robermont. Vous imaginez cette pièce d'homme dans une urne de quelques cm³, plus rien. Le vide, le néant. Le préposé répand les cendres, loin de ses chaussures, pour ne pas les souiller. Il porte la main à la casquette pour un salut civil imitation militaire. Mon ami rigole, lui l'ancien officier de réserve me souffle à l'oreille "quel pauvre con "!

Là, je revis, il me parle encore. Il n'en a rien à foutre d'être là en cendres dispersées sur la pelouse. Je lui dis : "j'aurais préféré être dispersé dans la mer". Il me répond : "imagine tout le monde devait se déplacer à Ostende", il ajoute "note que cela aurait pu faire une belle guindaille!"

Marc me parle toujours, il me parlera toujours !

samedi 24 octobre 2009

Souvenirs du Borobudur

Je viens de mettre à jour quelques souvenirs d'une partie de la matinée du 11 juin 2008, la visite du Borobudur. La journée était loin d'être finie.
Je vous propose la photo du plus grand et du plus ancien monument bouddhique de l'Asie du Sud-Est.